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Gehinnom - Sins & Pleasure

Jaina Cortez

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Jaina Cortez

Messagede Jaina Cortez » Sam 5 Mar 2011 01:23

Jaina Cortez

Caractère
Mon caractère ? Je vous préviens de suite, je déteste parler de moi, je trouve l’exercice super intimidant. Tout d’abord, le trait qui me caractérise surement le plus est mon côté docile. De part ma nature, mon passé parfois douloureux, j’ai apprit à devenir obéissante. Ma force de caractère, mes convictions profondes, mon goût pour la justice, ma tendance à me rebeller pour un rien ont vite été brisée lors de mon séjour sur Gehinnom. Devenue plus qu’obéissante, je suis entièrement dévouée à ma maitresse, ou maitre. Conditionnée pour servir au mieux, je suis même capable de demander une punition, lorsque je sais avoir mal agit. Je suis une fille très docile donc, mais aussi très douce et attachante. J’ai ce côté affectueux, tendre, toujours soucieuse d’obéir au mieux à ma maitresse, de satisfaire ses exigences. Dans l’intimité, aux côtés de Shahdee, je me montre très enfantine, câline. Joueuse, taquine, parfois même moqueuse, j’aime à partager autant de temps que possible en sa compagnie. Très attachée à elle, je suis une esclave soumise au bon vouloir de sa maitresse, et cela me plaît.

J’ai néanmoins dû me forger un caractère certains, surtout lorsque je me retrouve en public. A l’extérieur du cocon dans lequel je vis aux côtés de Shadee, je me montre volontiers plus timide, réservée, presque effacée, préférant passer inaperçue autant que possible. Je n’aime guère prendre la parole face à la foule ou devant une assemblée trop importante, et surtout, j’éprouve rapidement le besoin de m’isoler. Peut être ais je la folie des foules ? Je ne sais guère. Mais il est vrai que si l’on m’aborde dans la rue, ou dans un endroit fréquenté, je répondrais quand même poliment, faisant preuve, malgré moi, d’un minimum de courtoisie, politesse, et surtout diplomatie. Je n’ai que trop bien apprise à donner une image de moi correcte, lisse. A ceux qui seraient tenter de penser que je suis qu’une pauvre malheureuse, condamnée à la servitude, je serais tentée de répondre que j’ai choisi cette voie, et qu’aujourd’hui, je ne connais plus que cela. C’est mon monde, et je ne suis heureuse qu’ici.

Description physique
Je commencerais peut être par faire remarquer que je suis plutôt banale d’apparence, du moins, selon moi. La première caractéristique que l’on remarque chez moi, c’est surement mon teint de peau, ambré, mate. Mes origines font que j’ai la chance d’avoir cette peau gorgée de soleil. Je ne suis pas spécialement grande, et je me sure dans le mètre soixante, peut être un peu plus même, je ne sais pas vraiment. Pour mon poids… et bien regardez-moi bien, je ne pense pas être en surcharge pondérale. A vrai dire, pour résumer, je dirais que ma silhouette est élancée, élégante. L’on me souligne volontiers telle une athlétique, ou du moins une sportive notoire. Il est vrai que j’aime me défouler, prendre soin de mon corps, l’entretenir, sans tomber non plus dans l’excès comme certaines.

Continuons peut être avec ma chevelure ? Je possède de longs cheveux, qui tombent facilement jusqu’au dessus de mes fesses. Je les laisse le plus souvent possible détachés, libres. Je n’aime guère m’encombrer de coiffures trop élaborées. Mes yeux sont de couleur noisette. J’ai un regard mutin, taquin, expressif et malicieux à souhait selon certaines proches. Mon nez est coquet, discret, s’intègre soigneusement dans l’harmonie qui émane de l’ensemble de mon visage, aux traits fins et délicats. Ma bouche se veut sensuelle, grâce à mes lèvres bien dessinées. Pour ma poitrine, et bien, je la qualifierais de menue, et généreuse. Mon ventre est plat, tandis que mes fesses sont fermes. Je ne porte aucun tatouage, ni marque sur le corps, et concernant mes goûts vestimentaires, je vous dirais volontiers qu’ils sont les même que ceux de ma maitresse.

Histoire
Je ne pense pas que le récit de ma vie soit d’une importance capitale pour vous, mais puisque vous insistez, je veux bien vous faire perdre un peu de votre temps. Bien sur, le souci avec les histoires personnelles, c’est que l’on ne sait jamais par où commencer. Enfin si, par la naissance, logique. Débutons donc par là. Je suis née il y a 24 années maintenant, au Brésil à Rio de Janeiro, célèbre pour son carnaval. Fille unique, je grandis dans une famille ordinaire, dans un pays ordinaire, dans une ville ordinaire etc… Je n’ai jamais connu de réelles difficultés durant mon enfance. Certes, mes parents n’étaient pas riches comme Bill Gates, mais je ne manquais de rien. Mon père, chauffeur de taxi, tâchait de subvenir aux besoins de la famille, du mieux qu’il le pouvait. Pour compléter nos revenus, ma mère, travaillait comme femme de ménage dans une école du quartier…

Je ne vous dirais pas que je fus une élève assidue, studieuse non, car j’étais plutôt du genre feignante. Moi, ce que j’aimais, c’était aller jouer avec mes copines dès que possible, faire du cerf volant. Bien sur, cela n’était pas vraiment du goût de mes parents, qui redoutaient de me voir trop m’approcher des Favelas, bien trop dangereuses pour les enfants. Je grandissais donc comme toutes les enfants, continuant l’école, jusqu’à obtenir finalement mon diplôme de fin de cycle. Je n’avais jamais vraiment pensé à mon avenir, et le jour des résultats du diplôme, je me voyais confronter à mon avenir qui se profilait soudainement devant moi. Depuis toute petite, j’avais toujours eu le souci d’aider mon prochain, les vieilles personnes pour qui j’avais ce respect que beaucoup n’ont plus aujourd’hui. Aussi, sur les conseils de mes parents, je me tournais vers le monde médical, pour envisager de devenir infirmière…

Si jamais je n’avais parié sur mes aptitudes personnelles pour vraiment réussir dans la vie, le destin s’en chargea pour moi. Bien sur, durant l’adolescence, j’avais eu quelques amoureux mais jamais je ne m’étais doutée d’être l’objet de certaines convoitises. Car, alors que je travaillais pendant les vacances d’été, afin de me faire un petit pécule, et pouvoir ainsi régler l’inscription de ma future école d’infirmière, je me fis accoster, sur l’une des nombreuses plages de la ville, par un recruteur d’une célèbre agence de mannequins. Sa carte en main, je reprenais contact avec lui quelques jours plus tard, et rapidement, je me voyais à faire mon premier shooting photos. Un moyen facile et sympa de gagner pas mal d’argents. Bien sur, la plage me manquait, ainsi que mon travail de gardienne de plage. Finit pour moi les heures sous le soleil, à contempler la mer, ses baigneurs...

Très vite, je gagnais assez pour l’inscription à mon école, mais, toujours grâce aux conseils de mes parents, je choisissais, avec leurs soutiens, de partir étudier aux Etats Unis. L’occasion pour moi de mieux maitriser l’anglais, et ainsi, avoir des perspectives d’avenir un peu plus ouvertes. L’agence de mannequins, me proposait même de travailler toujours pour eux, une fois aux Etats-Unis, et j’acceptais volontiers. Ainsi, je ne craignais plus vraiment les soucis d’argent, de financements pour mon logement d’étudiante, ni pour mes études. Et ainsi, je pus commencer mes études d’infirmière, passant la première année non sans quelques difficultés. Si les cours n’étaient pas les plus ardus, je me voyais bien souvent trainer en boite de nuit ou dans des fêtes de campus par quelques amies de promotion, passant beaucoup de temps à faire la fête, à rencontre d’autre étudiants et étudiantes…

C’est durant la deuxième année de mes études, que je rencontrais un soir de week end, à la sortie d’une célèbre boite de nuit, une femme plutôt étrange. Je me souviens d’un début de conversation, et puis le trou noir. Lorsque j’ouvrais les yeux, j’étais enfermée dans une cage, dans un sale état, observée de haut par cette inconnue qui visiblement m’avait enlevé. Les jours qui suivirent cet évènement tragiques furent sans doute les pires de ma vie. J’avais été conduit sur une île, loin de tous, sans aucun espoir d’être sauvée ou même délivrée un jour. J’apprenais également l’existence d’êtres puissants, aux pouvoirs terrifiants, donnant un sens insignifiant à ma vie, comparée à eux. Aucun espoir, aucune chance de leurs échapper. J’étais devenue sans que je puisse réellement l’accepter, ni même comprendre, une esclave. Durant plusieurs semaines, l’on essaya et l’on réussit surtout à me rendre docile. Dressée comme un vulgaire animal, l’on m’enseignait par la force, la soumission à obéir…

Et puis bientôt, je fus choisi par ce qui allait aussitôt devenir une maitresse. Si durant mes années passées, je ne m’étais soupçonnée à aucun moment pouvoir aimer un jour, l’amour saphique, je le découvrais en compagnie de cette déesse, maléfique plus qu’angélique. Enfin, cela dépendait surtout de l’instant, car celle-ci pouvait être d’une douceur extrême, et passer ensuite dans une rage totalement destructrice, de quoi vous glacer le sang d’effroi face à sa rage. Résignée à survivre du mieux que possible, je me voyais obligée d’obéir, de me soumettre, d’exécuter les moindres volontés de ma maitresse. Les mois défilèrent, les années bientôt, et tout mon passé ne sonnait plus en mon esprit que comme un vaste écho lointain. Gehinnom était une île unique, et ici, il n’y avait pas de salut à ma portée…

Je ne pourrais pas vraiment vous parlez des évènements survenus en ce monde, car en réalité, si je ne m’y intéressais pas plus que cela, j’étais surtout beaucoup trop occupée à plaire au mieux à ma maitresse, afin d’éviter ses accès de colère, ses coups, ses punitions. Il me fallait calquer mon être, mon esprit sur le sien, pour anticiper, réagir aussitôt face à ses demandes. De la jeune fille pleine de rêve, mannequin et future infirmière, il ne restait plus qu’une esclave docile et obéissante, tenant plus de l’animal de compagnie que d’une humaine. Et puis il y eut ce phénomène qu’aujourd’hui encore je n’arrive pas à expliquer. Je me retrouvais avec d’autres, en un autre monde, en une dimension infernal, irréelle. Le temps semblait avoir une notion tout autre. Un temps à connaitre les ténèbres, ou régulièrement, je me voyais violer pour donner de l’énergie et de la force à ces créatures de Gehinnom, en échange de leurs protections. Une bride de vie si courte et pourtant qui m’avait marqué pour la vie entière. Parfois encore, en songes, je revis quelques instants de cette expérience, et je me réveille en sueur, criant sans pouvoir me contrôler…

Si je ne pouvais croire en l’existence d’autres mondes, dimensions, je ne pouvais encore imaginer pouvoir revenir sur Terre un jour. Pourtant, ce fut bien le cas, et si je ne savais plus depuis longtemps, quels dieux remercier pour cela, je retrouvais avec bonheur le sol, le monde que je ne connaissais depuis ma naissance. Sauf que l’île que j’avais connu n’était plus qu’un terrain dévasté, en ruines, sans vie. Aux côtés de ma maitresse, je me voyais embarquée vers le continent, celui que j’avais quitté brusquement quelques années auparavant. Si j’aspirais à retrouver un semblant de vie plus calme et posée, je me trompais lourdement. Car à peine arriver en la ville de Miami, ma maitresse m’annonçait son départ, sans moi. J’étais libre, mais terriblement seule. Comment aurais je pu rentrer chez moi après avoir vécu tout ceci ? Comment reprendre une vie normale ? Impossible…

J’errais quelques mois, voyageant, ne sachant plus quoi faire, ni même qui j’étais vraiment. Revivant intérieurement sans cesse, mes années de servitude, je me surprenais à rechercher la domination du plus fort, partout où je m’arrêtais plus de quelques jours. Sans même pouvoir dire comment, j’atterrissais à Las Vegas, ville du vice et du jeu. Je trouvais rapidement un petit travail, dans une boite, comme striptease, et je tâchais de gagner de quoi me nourrir. J’étais une femme sans volonté, sans avenir, totalement perdue. Et rapidement, un caïd local me remarque. Venant me trouver à la sortie de mon service, il me proposait de travailler pour lui, dans son club. Pour un peu plus d’argent, j’acceptais, et sans même réaliser ce qui m’arrivait, je me voyais devenir son jouet, son trophée, tandis qu’il m’affichait tous les soirs, en son bureau, ou dans son quartier VIP de sa boîte, à ses amis, ses riches clients…

Devenue que l’ombre de moi-même, je vis depuis ce jour aux pieds de cet homme, homme d’affaire et trafiquant notoire. Animal de compagnie, je ne suis plus qu’un animal de compagnie, une chose au regard perdu sans cesse dans des souvenirs toujours plus horribles…
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