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Vegas-Elevation

Gehinnom - Sins & Pleasure

Shahdee Farkas

Fiche de personnage des Lilim et Lilioth

Shahdee Farkas

Messagede Shahdee Farkas » Mer 26 Jan 2011 23:42

Shahdee Farkas née Svaladottir

Image


Caractère

L’avis du psy :
"Cette femme a des problèmes paternels, elle n’a jamais eu d’image paternelle à laquelle s’accrocher et ça se sent dans sa façon d’être, elle ne connait aucune limite, ne s’en impose aucune et semble aimer vivre de la sorte. Elle semble également faire preuve d’une tendance dépressive avec pulsion auto-destructrice, elle semble se blâmer pour quelque chose au point de refuser de vivre mieux."


Pragmatique...C'est le mot le plus utilisé pour parler de moi, enfin celui là et secrète mais c'est une autre histoire, mais on me dit pragmatique. Je crois simplement que beaucoup trop de personnes tournent autour du pot, qu'elles oublient l'essentiel et perdent le nord, moi je préfère de loin rester moi-même, bien centrée sur qui je suis et ce que je fais, pourquoi s'encombrer toujours de mille malices quand un simple fait conduit aux mêmes résultats ? Je suis pragmatique c'est vrai, j'oublie de prendre des pincettes dans ce que je dis mais pas dans ce que je fais, on m'a déjà traité de "salope manipulatrice", j'ai simplement répondu que je le suis, une salope et une manipulatrice, les deux vont souvent de paire d'ailleurs non ? Je ne suis pas manipulatrice dans un sens mesquin du terme ou pas trop dirons-nous, mais je suis manipulatrice quand c'est le meilleur moyen de parvenir à mes fins, quand c'est le plus rapide également. J'admets être loin d'être une virtuose de la manipulation, j'admets ne pas être la femme la plus intelligente sur cette Terre, mais je suis maline et ça c'est mon grand avantage, j'improvise bien et plus la situation est impossible mieux je m'en sors, à côté de ça, inutile de me parler littératures, vins de qualité et automobile, je n'y connais rien.

L’avis de Kyla :
"Je souhaite bon courage au Seirim qui la prendra sous son aile, il faudra d’abord la dresser et le terme n’est certainement pas trop faible, ça sera vraiment du dressage. Elle travaille au respect et malheureusement elle ne respecte que ceux qui se montrent plus forts qu’elle, le Lilioth en question devra la latter, violemment, la battre et peut-être même l’humilier. Pour moi ça a marché, avant ça, elle ne m’écoutait pas, après ça, les choses allaient mieux, elle marche au pas, mais je sais que le jour où elle me battra, les choses vont se corser. "


Je suis un peu une sale gosse et je le sais, mais je ne suis pas hypocrite, je suis même souvent trop franche et il faut bien l'avouer, je suis tout sauf une leader, la seule chose que je veuille bien diriger c'est ma vie, autrement j'aime sentir une présence au-dessus de moi pour me chapeauter, un Lilioth ou comme ça fut longtemps le cas, Kyla puis Maïra Kolan quand elle fut Grande Inquisitrice, il n'y eut pas vraiment de Lilioth officiel, mon histoire flirte avec quelques Lilioth mais je ne suis jamais entrée dans un Clan. On me reproche souvent d'oublier de me méfier, c'est faux, sauf quand je me sens en sécurité, le problème c'est que j'ai une confiance terrible en moi, pas au point de devenir arrogante, mais j'ai confiance en moi et du coup il est assez facile de me faire croire que je suis en position dominante. J'aime domine, j'adore dominer, pas forcément moralement ou psychologiquement, c'est purement physique, dans une discussion voir l'autre baisser les yeux, avoir l'ascendant physique dans un combat ou dans une relation. Je ne suis pas une destructrice morale, mais je sais faire mal quand il le faut, ce n'est pas quelque chose qui m'excite, par contre fouetter, cravacher ou faire faire mes quatre volontés à une pauvre victime totalement soumise, ça oui, ça me plait et ça m'excite. Mais comme je l'ai dis, pliez les genoux, baissez les yeux et j'oublierais que malgré tout, vous pouvez être dangereux, j'aime trop dominer pour ne pas oublier que ceux qui sont dominés peuvent être dangereux.

L’avis d’une ex :
"Cette nana est complètement folle à lier, elle ne recule devant aucun défi, accepte tous les paris et tous les jeux qu’on lui propose, elle aime gagner et déteste perdre même si elle est bonne perdante. Elle n’a aucune pudeur, c’est à peine si elle s’habille pour sortir, elle vivait nue les trois quarts du temps ! Et elle est parfois insupportable avec son caractère de chieuse, vous voulez savoir pourquoi je l’ai quitté ? Elle est rentrée, défoncée comme pas permis avec des menottes, des chaines, un bâillon et tout un bordel de jouets divers et variés en s’exclamant vouloir faire de moi sa chienne...C’est une salope de barge."


Mais dernièrement c’est le m’en-foutisme qui a pris le dessus, rien n’a d’importance, vivre ou mourir, je suis défoncée ou ivre presque toute la journée, je me demande même si je décuve parfois. J’ai fais en Pachad quelque chose d’horrible qui me fait souffrir, je fuis mon geste dans la drogue, dans les drogues de tout type, alcool et sexe inclus.

L'avis de Sassy :
"Pauvre bête. Voilà à quoi elle m'a fait penser au premier coup d'oeil. À un pauvre chat mouillé et affamé, hurlant pour de l'attention, un peu de caresse et un bol de lait chaud. Une vraie tigresse en chaleur et en captivité. C'était dégoutant: Après tout, c'est une Nephilim, elle est maitre de son destin, mais si j'avais eu plus de temps, je lui aurait bien donné une douche froide pour lui replacée les idées et lui enlevée cette odeur de sexe crasseux et d'alcool merdique."


L'avis d’Eibhlin :
"Comment est-ce qu'on peut tomber aussi bas ? Pachad, c'était l'enfer, on est tous d'accord là-dessus mais c'est une Skaldmey bon sang ! Elle a vécu pire que ça durant sa formation ! Elle devrait être capable de gérer le stress post Pachad sans avoir besoin de se shooter à tout ce qui lui tombe sous la main, de picoler comme un marin en permission et de baiser à tous les râteliers ! Si c'est pour vivre comme une humaine, elle pouvait tout aussi bien crever à Pachad sa lame à la main ! Elle n'est pas la seule a avoir du laisser derrière elle sa voleuse d'âme. C'est pas pour autant qu'il faut s'enfoncer dans l'abus de toutes ses merdes ! Quelle se bouge le cul si elle veut la retrouver ! Si elle veut se retrouver !"



Description physique

L’avis du psy :
"Euh...Physiquement ? Le rapport n’est pas pertinent, je suis son psychologue même si...même si il nous arrive de parler de ses aventures sexuelles. Sa préférence pour les femmes est très nette mais avec les hommes elle devient très passionnée, très rapidement mais elle ne recherche que l’affection des câlins comme pour que le mâle en question soit ce père qui semble lui avoir fais défaut...Mais le fait qu’elle se conduise comme si j’étais son père n’a pas empêché un « inceste » si on peut dire...Quoi qu’il en soit, c’est une belle femme, sa poitrine est pour le moins captivante."


Me décrire...Le plus simple est que je vous décrive une de mes photos, ça sera un exercice beaucoup plus simple pour moi, une photo récente rassurez-vous, je ne vais pas prendre une photo qui date d’il y a cinq ans. Je vais tacher de rester objective mais vous noterez que malgré cela, une part de subjectivité va forcément venir jouer dans ma description, alors...
Commençons par le plus simple, les cheveux, d’un châtain clair assez proche du blond en réalité mais châtain beaucoup plus que blond. Généralement coiffée une queue de cheval haute ou basse selon l’humeur du moment ou le moment en lui-même, c'est très variable en fonction de mon humeur, je ne suis pas du genre à toujours innover mais je n'ai pas de coiffure bien à moi.
Mes yeux sont bleus, un joli bleu enfin je crois, mais c’est peut-être l’effet de la photo tout simplement parce que quand je me regarde dans un miroir, je le trouve désespérément anodin ce bleu, mais bon, les photographes semblent l'apprécier alors...
Un visage plutôt charmant, pas vraiment une bouille d’ange, mais joliment dessinée avec de belles lèvres, je crois que mon visage est devenu un rien plus dur avec les deux ans qui me séparent de cette photo mais j’ai toujours ce même sourire beau et ravissant qui met les gens à l'aise, juste avant que je coupe leur tête.

L’avis de Kyla :
"Je regrette presque de pas l’avoir mise dans mon lit. Elle a un beau corps et elle le sait, malheureusement que trop bien, elle a parfois tendance à se comporter comme une trainée pour mettre une femme ou un homme dans son lit. En tout cas elle est subtile, quand elle décide de mettre quelqu’un dans son lit, même une femme hétéro, vous pouvez être sûre que cette femme va au moins penser changer d’orientation une demi-douzaine de fois. Elle ne se rend parfois même pas compte qu’elle joue de son corps pour charmer, je reste persuadée que ses étirements sont parfois destinés uniquement à que je matte son cul."


Un corps charmant, je ne suis pas mannequin pour rien et ça se remarque, un ventre plat que j’entretiens avec ferveur. Mais la partie de mon corps dont je suis la plus fière, c’est ma poitrine, je n’y avais jamais prêté attention avant qu’une femme me le fasse remarquer sur une des photos de charme que j’avais faite, mais c’est vrai que je trouve ma poitrine plutôt somptueuse, je l’ai déjà entendu de mâles alors je suppose que ça doit être vrai. Cependant, il est assez important de ne pas oublier que j'étais une Skaldmeyjar aussi n'imaginez pas le mannequin anorexique aussi fin que du papier de verre, si je me mets de profil et que je tire la langue, on ne me prend pas pour une fermeture éclair !

L'avis d’Eibhlin :
"Shahdee, c'est le genre de créature qui n'a pas froid aux yeux, qui a le feu au corps aussi. Tout en elle attire le regard, les sens, le désir. Sa beauté lui donne une fragilité qu'elle n'a pas ou peu. On a beau savoir qu'elle est bisexuelle, qu'elle préfère même les femmes et sans méfier, elle parvient toujours à faire poindre l'aiguillon du désir au creux de vos reins, vous troubler et vous tenter. "


Mes jambes sont longues, des jambes de mannequin, qui ont largement de quoi séduire, elles me donnent également cette démarche si particulière qui a tendance à faire peur à certains élèves et certaines personnes, j’ai appris à maitriser ma façon de marcher et de dévoiler mes jambes de façon à ce que rien qu’elles me permettent de faire céder n’importe qui à mes vouloirs.

L’avis d’une ex :
"Avant elle, je me croyais purement hétéro, en une soirée, elle m’a converti. Elle est peut-être barge mais elle sait draguer, c’est pas un hasard qu’elle soit mannequin, elle a un corps magnifique dont elle se sert pour abuser des autres. Je crois que le pire ceux sont ses fesses, je les ai croqué...au sens littéral du terme, elle fait tout pour séduire et être séduisante, et même complètement défoncée, on dirait qu’elle est toujours aussi excitante...Si elle venait toquer à ma porte en lingerie...Je crois que je résisterais pas."


Enfin mes fesses, à croquer si j’ose dire et en fait c’est plutôt même du littéral, je me souviens d’hommes et de femmes qui l’ont déjà vraiment fais. j’ai eu des compliments de photographe sur la façon dont elles étaient magnifiquement dessinées, mais je crois même qu’elles sont plus rebondies et fermes aujourd’hui que sur cette photo. C’est aussi la partie de mon corps qui la plus sensible aux attentions, avec le bas de mon dos, quelques caresses ici suffisent à me mettre dans un état très...chaud dirons-nous.
Mon style vestimentaire dépend lui aussi du moment, on peut aller du jean déchiré avec t-shirt Rock'n'roll jusqu'aux robes de soirées et talons les plus chics lorsque je travaille, là aussi c'est mon humeur qui joue et l'activité que je pratique.

L'avis de Sassy :
"Quelle honte. Non mais putain, une si jolie succube et elle passe son temps à détruire son corps et ne pas en prendre soin. La drogue la détruit, même si l'effet n'est pas autant physique que psychologique. Pourtant, si elle n'était bourrée, je serais bien restée avec elle, pour m'amuser un peu et lui donner l'attention qu'elle désirait. Shahdee est vraiment belle, un corps parfait comme le mien, comme on en voit peu parmi les humains, mais son haleine d'alcoolo et ces yeux vitreux nous rappel vite qu'elle est malheureusement, pas tout à fait présente. . . "


Mais physiquement, le domaine où je suis le plus impressionnante reste quand je joue de ma prestance, j'ai toujours eu une présence particulièrement influente et captivante, quand je décide de me mettre en avant, d'être vue dans une soirée, tout le monde me regardera sans même que je ne fasse rien d'exceptionnel. J'ai appris à jouer du langage corporel pour gagner en charisme et en influence, ma démarche, ma poignée de mains ou bise, mon sourire, mes regards, tout est régulièrement calculé pour l'effet que je souhaite.


Histoire

Je doute que vous sachiez comment se passe le système de nom de famille en Islande, du coup je me doute que vous ne pouvez pas encore avoir compris une chose sur moi, l'influence de ma mère sur sa vie. En Islande, on hérite pas du nom de famille de son père, le nom patronymique sert à indiquer brièvement une première idée de la lignée à laquelle la personne appartient. Moi je n'ai jamais connu mon père, du coup c'est le prénom de ma mère suivie de "dottir" qui veut dire "fille", mon nom de famille, Svaladottir, explique donc que je suis la fille de Svala, si j'avais connu mon père, ça aurait été son prénom à lui suivi de dottir. Mais voilà le fait est que je ne l'ai jamais rencontré, d'où le fait que mon nom de famille n'ait jamais été Sarieldottir...Avouez quand même que ça donne bizarre, mais bon, nous ne sommes pas là pour discuter du côté bizarre de mon nom, il l'est mais c'est ainsi, on ne changera pas les choses. Arrivé à ce stade là, vous devriez déjà avoir compris que je suis islandaise, que je n'ai jamais connu mon Lilioth de père et que ma mère a été ma seule parent et quel parent ! Pour une femme, difficile de dire dans les années où je suis née qu'il était facile de se vanter de posséder quelque chose qui ne soit pas à son mari, ma mère avait eu pour héritage une taverne qu'elle faisait tourner à la force de ses bras, elle faisait tourner ce monde avec ses efforts, elle était un modèle de courage et de force. Il n'y eut jamais plus d'homme dans sa vie après mon père, elle en était éperdument amoureuse, du moins c'était ce que je croyais, ce qui me semblait, mais je finirais par découvrir bien plus tard, quand on m'éveillera à ma nature, qu'elle avait surtout été particulièrement touchée par ses charmes nephilim et qu'elle était éprise de lui d'une sorte d'affection principalement sexuelle qui l'empêchait de voir les hommes qui l'entouraient. C'est peut-être cette absence de présence masculine qui finira par me faire pencher pour les femmes, sans dire non à un homme de temps en temps, mais à choisir, les femmes ont ma préférence depuis toujours et depuis bien avant que je ne devienne une nephilim.

Dans ma jeunesse, tout ne fut pas rose, comme je l'ai dis, pas facile pour une femme de s'en sortir sans un mari pour posséder les biens, une femme avec du pouvoir et qui gérait quelque chose ça faisait peur et plusieurs fois, il arriva que des mâles eurent des mots difficiles pour ma mère et pour moi. J'étais la preuve selon eux que ma mère était une catin et j'étais vouée à devenir femme de peu de vertu parce que j'étais moi-même élevée par une putain. C'est que ces hommes n'ont jamais pris le temps de voir que pendant qu'ils s'enivraient de vins et alcools, imaginant leur condition cent fois plus enviables que celle de ma mère et moi, ils ne se rendaient pas compte combien la taverne fonctionnait à ravir. Je grandis dans ce domaine, travaillant avec elle dès que je le pus dans cet endroit qui semblait aussi voué a être celui où je vieillirais après en avoir hérité comme une tradition familiale si on peut dire et je m'étais faite à cette idée plus que bien pour être sincère, je l'avais accepté, j'ignorais encore que quelqu'un viendrait finalement faire évoluer les choses, mais j'aimais être simple petite humaine sans apparemment de réelles ambitions que de continuer ce qui était déjà. L'immobilisme fait plus de bien que l'on peut le croire, c'est rassurant de savoir à l'avance ce qui va nous arriver, c'est rassurant de savoir que tout va bien pour soi et que l'avenir est tracé, parce que c'est le plan. Depuis toute petite, j'étais rassurée par cette idée, ma mère, la taverne et moi pour toujours, c'était le plan, c'était magnifique, il ne pouvait en être autrement et ça serait ainsi pour toujours, quand tout se déroule selon le plan, c'est parfait. Les pires atrocités sont acceptables quand elles suivent le plan, si on m'avait dis que c'était le plan qu'une bande de soulards brulent le bar et tentent de bruler ma mère et moi, je n'aurais pas aimé le plan, mais quelque part, j'aurais accepté ça comme la fatalité, j'aurais accepté que c'était le plan, inévitable et que quoi que je fasse, je n'y aurais pas coupé.

Mais c'est arrivé. J'avais 26 ans quand c'est arrivé, c'était une fin de soirée ordinaire, ma mère, la vaisselle et moi, rien d'exceptionnel, c'était souvent comme ça, la vaisselle ne s'est jamais lavée seule, même avec les lave-vaisselles aujourd'hui, qui les remplis, les programment et les vident ? D'accord, il n'y a plus besoin de faire la vaisselle en soi, mais le travail reste, important pas vrai ? Après cette soirée que certains avaient abondamment fais crouler sous le signe de de l'alcool, il y avait toujours ce groupe de crétins qui nous traitaient de catin, mon amour pour les femmes et mon manque flagrant de discrétion quand à ce dernier m'avait attiré des ennuis avec eux et n'arrangeait rien à leur idée fixe que ma mère était une putain et moi dans la droite lignée. Ce soir-là, ils me proposèrent de l'argent pour ma mère et moi, mon sang ne fit qu'un tour, peut-être que la journée avait été plus dure que les autres, peut-être que j'étais à bout de nerfs, en tout cas, son verre de bière finit par couler sur sa tête, ce qu'il prit vraiment très mal. Ma mère est intervenue pour me défendre, ils l'ont frappés et tout autant alcoolisés qu'ils l'étaient, nous ne pouvions nous défendre face à ces carrures imposantes, immobilisées, mises à nue et finalement violées avant qu'ils abandonnent nos corps, coquilles vides plus qu'autre chose, tout en bloquant la porte et enflammant la taverne. Je ne me souviens pas de grand chose de ce jour, juste de la douleur d'un poing sur mon visage, la souffrance de mes cheveux tirée en arrière pendant qu'ils me violaient, je ne me souviens même pas de ce que j'ai ressentis quand ils me prenaient. Puis je me souviens de l'odeur de bruler si caractéristique, de la chaleur et de mes poumons qui me brulent, quelqu'un supporte mon poids, je passe à travers une vitre et puis uns grande explosion, un flash violent devant mes yeux et ensuite plus rien, le néant le plus absolu.

Quand je m’éveillais finalement, plusieurs jours plus tard, tout cela ne me semblait avoir été qu’un mauvais rêve, mais à voir la surprise se dessiner sur le visage de l’homme qui m’avait soigné, je devinais que j’avais de la chance d’être vivante. Sa surprise était telle que n’importe qui aurait pu dire qu’il me cataloguait comme déjà morte, avec le recul je suis bien contente d’avoir vu cette surprise sur son visage, si ça n’avait pas été le cas, c’est probablement que j’aurais été morte ou que j’aurais eu à m’inquiéter de voir que cela ne le paniquait pas plus que ça que j’ai survécu. Mais il y a survivre et survivre, oui physiquement j’avais survécu, mais psychologiquement, c’était bien autrement, une partie de moi criait à la vengeance, endolorie, douloureuse, meurtrie, détruite. Elle voulait sa vengeance, je voulais ma vengeance, pour ce qui avait été fais à mon corps, pour cette taverne où j’avais vécu toute ma vie, pour ma mère enfin, j’allais les tuer. Mais pas tout de suite après mon réveil et cela même si j’y tenais de toutes évidences énormément. Je le compris au moment où je me mis debout quand ma main se porta d’elle-même à ma hanche tandis que je criais...pardon...hurlais ma douleur, il me fit rallonger, de toutes façons, je n’aurais pas fais grand chose d’autre. Il dit avoir une solution pour m’aider et quelle solution, me raconter des tas de salades sur des êtres immortels, mais bon, ils me soignaient, prenaient soin de moi et en plus il n’avait aucun geste déplacé en dépit de ce qu’il se vantait d’être comme créature de luxure. C’est vrai que mes plaies guérirent à une vitesse surprenante et c’est vrai que je finis par me sentir différente mais je croyais plus en une éventuelle magie de sa médication que moi étant une immortelle.

Il me demanda comment je comptais me venger et je lui dis que j’allais simplement y aller et les tuer, ce qui constituait selon lui un très mauvais plan, il avait sans doute raison, ils m’auraient taillés en pièce, mais la colère était trop forte pour ne pas être entendue. Des semaines plus tard, quand je fus parfaitement remise, il décida qu’il était tant de me montrer des choses sur moi, et la première chose qu’il fit alors fut de me tuer, une lame de part en part en mon coeur, la nuque brisée dans un coup du lapin, mais j’étais encore en vie et je soignais à une vitesse des plus incroyables, c’était aussi étrange que flippant, ma première réaction fut de flipper, ensuite d’écouter. Il m’aiderait à me venger, me donneraient les moyens de le faire mais pour cela, j’allais devoir lui faire confiance et l’accompagner, il me dit que ça prendrait du temps, la seule chose que je n’étais certainement pas en état d’entendre, ma vengeance ne voulait pas attendre, elle voulait s’inviter et faire un carnage, pas attendre et prendre le temps de réfléchir et d’apprendre. J’étais immortelle et je guérissais, qu’est-ce que je pouvais bien risquer à aller affronter quatre ivrognes ? En plus ma force et vitesse décuplée, je n’avais rien à craindre, mais il me retint, m’interdisant de le faire, je me dégageais de son emprise, énervé par sa façon de me conseiller de la patience, comme si j’avais quelque chose à faire de patienter ! Tout ce que je voulais c’était de voir ces connards morts, de mes mains de préférence encore, ça serait mieux et avant qu’une bête crise de foie ne les tuent tous les quatre. Je finis pourtant par l’écouter et aller avec lui sur cette île qu’il me promettait comme paradisiaque pour ceux de mon espèce, je suppose qu’il espérait que j’y reste et que j’oublie mes désirs de vengeance, c’était perdu.

Le premier jour je m’installais, le second jour je découvrais avant de finir dans le lit d’une autre nephilim, le troisième jour je me rapprochais des Skaldmeyjar, le quatrième jour je rencontrais Kyla, celle qui semblait à la tête de cette unité d’élite. Elle doutait que j’eus les capacités pour devenir une gardienne de l’île, la colère qui explosa en moi et dans ce bureau me fallut premièrement une correction comme rarement j’en avais eu, et ensuite de gagner le droit d’être à l’essai, mais juste à l’essai, j’aurais intérêt à prouver que je valais la peine et que je méritais cette chance. Je comptais pas la gâcher cette chance, mais tout était bien différent de ce que j’avais imaginé, elle avait rapidement trouvé des qualités en remarquant que j’usais de ma colère, que j’étais disciplinée et obéissante, que j’acceptais les critiques et que je voulais apprendre. Mais il y eut aussi un déluge de reproches, je pensais trop avec ma colère, j’oubliais que je faisais partie d’un tout, je donnais l’impression de ne m’être jamais battue, j’étais aveuglée par ma soif de vengeance. Elle était implacable et sans pitié, ne se gênant jamais pour me remettre à ma place, mais ça faisait pourtant du bien, j’ai toujours aimé la hiérarchie, j’ai toujours respecté d’ailleurs la hiérarchie, toutes les hiérarchies en réalité. Avec Kyla c’était encore différent, je crois que respecter la hiérarchie n’était pas seulement quelque chose à faire, je crois que c’était une obligation pour rester en vie, et quand je voyais, entrainement après entrainement le peu de sympathie qu’elle avait, je finis même par douter de mes motivations. Mais tout aussi destructrice qu’elle pouvait être, elle avait un quelque chose dans son attitude qui était encourageant, c’était peut-être simplement son décolleté ou ses fesses, mais quelque chose avec elle me donnait envie d’aller de l’avant et m’accrocher et je le fis. Les souffrances que j’endurais à finir à bout de force et épuisée devaient valoir la peine, j’en avais la conviction.

Dans ce même timing, je devais apprendre à composer avec l’apparition de mes pouvoirs, d’abord le contrôle des métaux qui, sinon de me valoir de temps en temps un morceau de métal dans le corps en dormant ou dans une utilisation ratée, se laissa assez bien dompter. La forme animale en revanche m’attira beaucoup plus d’emmerdes. Essayer d’expliquer à Kyla que je ne m’étais pas soudainement transformée en colibri pour échapper à un exercice qui me fatiguait, n’était pas quelque chose, d’évident. Je redoublais d’efforts, je n’attendais plus simplement d’être avec elle pour m’entrainer, j’y consacrais presque toute mon existence, mes pauses étaient pour me reposer uniquement quand je sentais mon corps me lâcher et pour refaire le plein d’orgone. Malgré tout et sans que je ne m’en rende compte, il me fallut trois années (ce qui correspondait aussi au nombre d’années avant que je parvienne à contrôler les métaux assez bien et éviter les transformations inopinées) avant qu’elle me juge digne d’entrer dans la « cours des grandes », moi qui croyait être enfin une Skaldmeyjar...Je me trompais si lourdement, innocente petite chose, tout ça, tout ce que j’avais subis et endurée, ça n’avait été qu’un petite préparation à ce qui allait suivre et si j’ai un moment donné cru que ça ne pourrait pas être pire...Je dus rapidement me rendre à l’évidence, c’était pire.

Vous n’imaginez pas combien on devient dépendant de l’orgone et ce qu’il apporte avant qu’on vous dise « défense d’utiliser de l’orgone », soudain, les coups font beaucoup plus mal, vos muscles vous tirent beaucoup plus, des tâches devenues simples deviennent particulièrement difficiles. Je l’ai même admis le jour où je suis devenue Skaldmeyjar et je l’admets aujourd’hui encore, si ma vengeance ne m’avait pas aveuglé et motivée, jamais je n’aurais réussis à devenir membre de cette élite. Par chance, ma vengeance ne me quitta jamais, interdiction de disparaître pendant la formation, c’est que je n’avais pas pensé que ça pourrait durer vingt-deux ans, en plus des trois années pour avoir le droit d’accéder à la fameuse formation. Je n’étais pas aveuglée en revanche par l’idée d’une Voleuse d’âme, mais je considérais que l’obtenir serait l’accomplissement ultime, la preuve formelle que j’étais prête à me venger, j’avais oublié que j’étais intemporelle, je le remarquerais rapidement. Je n’avais jamais demandé de Voleuse d’âme, c’est Kyla qui me dit prête et décida qu’il était temps, moi j’étais tellement renseignée que je savais à peine que c’étaient les seules armes capable d’infliger des blessures qui ne se soignent pas et qui peuvent tuer un nephilim ou un Elohim. Autant dire que je ne savais rien et encore moins du processus pour l’obtenir, ce qui, après avoir provoqué l’hilarité la plus totale chez Kyla et les Skaldmeyjar présentes, me valut une engueulade monumentale, tout comme la punition qui était aussi le prix pour savoir comment l’obtenir. Toutefois, Kyla mit une condition à ce que j’obtienne ma Voleuse, ma vengeance contre l’arme, difficile chantage qu’elle me faisait, elle me laissa pourtant le temps de la réflexion : cinq minutes ce qui devait être une rare exception de patience chez elle. En cinq minutes, je fis le pour et le contre, est-ce que ma vengeance valait de sacrifier tous les efforts accomplis ? Bien sûr la mort de ces hommes me feraient du bien, mais avec leur consommation d’alcool que pouvait-il rester d’eux ? Est-ce que tout ce que j’avais accomplis pour en être où j’étais valais d’être sacrifié pour...pour si peu ? Je choisis l’arme et si c’était à refaire, je ferais exactement le même choix, sans aucune hésitation cette fois, car ma vengeance, même de suite après que j’ai pu tenir debout, vingt-cinq ans plus tôt, elle n’aurait pas valu la peine.

Me voilà donc sans réel but, ma vengeance finalement abandonnée. Ca a pris moins de quatre jours à l’une des Skaldmeyjar pour comprendre au cours d’un combat d’entrainement que j’étais loin d’aller bien. Combat sans orgone et à mains nues, j’avais pris le dessus sur mon opposante, j’avais finis au-dessus d’elle, à califourchon, martelant son visage de coups jusqu’à ne plus sentir à la place de mes mains que deux blocs lourds et douloureux que je ne parvenais plus à soulever, son visage était méconnaissable, les os détruits, réduits à l’état de poudre dilué dans une flaque de sang, l’autre est intervenue pour me séparer d’elle. Les remontrances furent particulièrement sévères mais pas idiotes, ma façon percutante de faire voir mon problème m’avait valu de me faire remarquer que je n’avais pas aucun but. J’étais partie intégrante d’un tout, d’une entité plus grand que moi qui protégeait et défendait une île qui devait être défendue. Tellement vrai mais tellement difficile à voir quand on a l’impression que soudain plus rien ne justifie qu’on continue d’avancer et de se battre. J’étais une skaldmeyjar, une des femmes qui protégeait cette île, qui faisait régner l’ordre et assurait la pérennité de toute une espèce, comme ma mère avait porté toute sa vie la taverne à bout de bras et de force, les Skaldmey tenaient cette île et j’en faisais partie. C’était un but, une raison de se vivre et de se battre jour après jour, une raison de vouloir devenir meilleure et plus forte.

Un peu plus de moins de cent après le premier jour où j’avais rencontré Kyla, je commençais à occuper mon temps-libre autrement qu’à m’entrainer et me renseigner sur les nephilim. Après cent ans, même la bibliothèque de Gehinnom avait de quoi me faire soupirer, les ouvrages que je n’avais pas lu ne me tentaient absolument pas et j’avais besoin de retrouver contact plus humain, dans un monde que les humains croient dominer. Ma première escale fut Reykjavik, ville de mon enfance, retour au source en fin de compte, pas pour me venger mais pour finalement venir déposer quelques fleurs sur la tombe de ma mère, rester indemne car plantée fièrement au milieu d’absolument nul part. Pour beaucoup de personnes, cette pierre ne devait même rien avoir de tombale, juste une pierre parmi d’autres et c’est de voir cette pierre qui m’a fais réaliser une chose. J’avais perdu un parent, mais il m’en restait un, parfait inconnu certes, mais un Lilioth, peut-être encore en vie. Je ne sais pas pourquoi l’idée de le rencontrer et de le voir m’a soudainement prise, je suppose que c’était plus une lubie ou une connerie qu’autre chose, mais finalement pourquoi pas ? J’ignorais tout de lui, alors pourquoi ne pas m’y risquer ? Oui mais voilà, comment faire pour trouver quelqu’un dont vous ne sauvez absolument rien du tout ?

De retour sur l’île, je commençais par me trouver un esclave digne de ce nom pour m’aider à chercher dans toutes les archives de la bibliothèque, pour la partie qui était accessible. C’était un érudit dans le milieu de la trentaine, un homme de livre croyais-je au début...il se révéla être un expert du koppo, ce lui valut de ma peur une belle frayeur quand à la mort et un soupçon de respect quand il explosa en deux temps, trois mouvements mes deux rotules. Le koppo est un art particulièrement violent, il ne se contente pas de faire mal, il se focalise sur la destruction du cartilage et des os, et lui...lui il devait être tombé dedans étant petit parce qu’il maitrisait cet art avec une précision cruelle. Mais comme toute Skaldmey l’aurait fais, j’ai finis par le mettre sous muselière, la promesse de le laisser en vie si il m’enseigne et m’aide dans mes recherches tout en gardant dans le plus grand silence le fait qu’il m’enseigne le koppo. Seulement voilà, sur une durée assez longue, chaque humain finit par faire une connerie, et même si il était un maitre fabuleux pendant quatre années, il faut dire que c’était plus facile pour lui de m’apprendre à moi puisque ça importait peu qu’il me broie les os pour l’exemple, je comprenais et apprenais plus vite et ça repoussait. Mais après quatre années, de recherches infructueuses et d’apprentissage intensif, il jugea bon d’aller taquiner de son art un autre nephilim pour protéger un humain, j’ai fais ce que n’importe quel Skaldmeyjar aurait fais à nouveau, c’est non sans une certaine joie que Freyja l’a transpercé, méthodiquement et sadiquement pour qu’il souffre autant que possible avant de passer de vie à trépas.

Mon moral souffrait de ces quatre années infructueuses, je revenais à des choses plus basiques, être une bonne amazone, je n’avais jamais cessé d’en être une, mais lorsque je n’étais pas en fonction, je n’étais jamais parmi les autres Skaldmey, je revins à cela. Beaucoup plus présente, m’entrainant beaucoup plus, c’est dingue comment en quatre ans on peu accumuler des lacunes, j’ai rattrapé ce retard en me promettant de ne plus jamais en avoir autant. Plus facile à dire qu’à faire quand on cherche son père sans aucune piste qu’on a parfois l’intuition qu’il serait quelque part. C’est là que je fis la rencontre d’un curieux jeune homme, tout charmant de son état de mâle et plutôt bien renseigné pour un humain, il me donna le nom de Sariel disant que c’était lui mon père. Aujourd’hui encore, j’ignore si cet humain était Sariel ou un de ses disciples ou rien qu’un humain un peu trop bien renseigné mais cette dernière hypothèse serait étrange car il serait mort à savoir pareille chose. Seulement un nom, ce n’est pas beaucoup pour mener une enquête et en plus de cela, le nom de Sariel apparaissait parfois, sans plus rien et surtout sans rien d’important, je devais me rendre à l’évidence, ce Lilioth était plus vaporeux que de la fumée, il était maitre dans l’art de la discrétion, les rares apparitions de son nom étaient d’ailleurs le moment où les écrits étaient les moins certains, beaucoup de « peut-être », de « certainement » et énormément de « on suppose » et de « il est possible » sans oublier les « mais l’hypothèse de la présence de Sariel reste très incertaine, aucun fait ne la vérifie réellement ». Non rien de vraiment concret, rien de concret du tout.

Pourtant en cette même période, il semblait que le Lilioth démultiplie les petites erreurs et les signes de sa présence. J’ignore encore aujourd’hui que tout cela était parfaitement volontaire de sa part, il décidait quand et où je devais trouver un petit signe de lui, généralement un humain qui en savait trop long, j’ignorais aussi que c’était un test à chaque fois, une façon de voir si j’osais faire ce qu’il fallait selon le cas. Mais ces indices n’étaient pas réguliers, parfois plusieurs en un an, parfois un en par trois ou quatre ans, mais je restais bien accroché à ces indices, me faisant un petit journal de bord que je gardais jalousement dans un endroit connu de moi seule et écrit dans un alphabet sortant droit de mon cerveau et le tout se voulait être écris en islandais. Je demeurais tout ce temps Skaldmey, ironiquement meilleure que je ne l’avais jamais été, si Kyla aimait bien quelque chose chez moi c’était ma façon de rester toujours discrète et ne jamais faire de vagues, douée autant que mes soeurs, peut-être un rien plus arrogante quand je gagnais mes combats et mauvaise perdante quand je venais à perdre, mais toujours discrète. Pas dans le sens de la vantardise, dans la façon dont j’exécutais les tâches qui m’incombaient, pas de grandes explosions, de dégâts à gogo, en douceur, de façon plus malicieuse que vraiment violente, n’en déplaise d’ailleurs à Freyja qui me préfèrerait plus violente. Mes pas me conduisirent au Brésil et en Afrique où je découvris l’art naissant de la Capoiera qui ne portait pas encore ce nom à l’époque. C’était artistique et beau...dangereux et mortel, tout pour me plaire, j’adoptais bien que peu habituée à tant de voltiges et d’acrobaties, ce qui est sûr c’est que ça avait de quoi surprendre mes futurs adversaires. Enfin après que Sariel eut « oublié » un humain aux Etats-Unis, je découvris la Zipota, sorte de savate française remixée à la sauce américaine pour que ça soit plus impressionnant, beaucoup plus radical et efficace que la Capoiera, pas autant que le style Skaldmeyjar en pétard ceci étant.

Plus les années passaient et moins j’avais le sentiment d’avancer dans mes recherches, le Lilioth semblait trouver ça amusant de se rendre tantôt accessible, si proche que j’avais le sentiment qu’il était là, juste à côté de moi (sans que je sache que parfois ça fut le cas) et parfois pourtant si loin à nouveau. J’avais le sentiment qu’il trouvait ça amusant de jouer avec moi, de me laisser parfois m’approcher et de disparaître, j’avais l’impression qu’il me testait parfois, comme pour voir si je pouvais rejoindre son Clan...Dont je ne savais absolument pas plus de choses que sur lui ! Et encore, lui au moins j’avais son nom, en admettant que je sache le vrai et pas un pseudo d’usage...Je savais peu de choses, je sais toujours peu de choses en réalité. Tout cela nous transporta en 1999, j’étais plus Skaldmeyjar que jamais, investie totalement, profitant de chaque répit pour chercher mon père et découvrir d’autres arts martiaux dont aucun ne me séduit assez pour finir sur la carte de ceux que je connaissais. Mais cette année-là, un Lilioth organisa un tournoi pour nephilim volontaire, pas sur l’île, en dehors de l’île, un Lilioth maitre d’arme qui n’avait rien à voir avec Sariel, mais comme certaines Skaldmey le firent, je m’inscris. Je voulais gagner, je n’ai jamais aimé perdre, et je finis par atterrir en final, je n’avais jusque là utiliser que la Zipota et ce que j’avais appris chez les Skaldmey. Je rencontrais ma comparse Skaldmeyjar et adversaire en final avant que le combat commence, proposant à Eibhlin que la perdante accepte l’humiliation de se faire fouetter jusqu’à l’épuisement devant toutes les Skaldmeyjar une fois de retour sur l’île. Elle accepta peut-être bien à contre-coeur, et le combat s’engagea, de Skaldmey à Skaldmey, ça ne rimait à rien, chacune sortit ce qu’elle avait appris en dehors. Je crois que le style capoiera l’a impressionnée mais pas démontée, elle a encaissé...Sans trop broncher. Le koppo eut quelques bons résultats. Nous encaissions aussi durement l’une que l’autre mais dans mon empressement de gagner, je fis une erreur qui lui permit d’obtenir la victoire et de façon honteuse en soi...Pas de KO ou d’évanouissement, elle m’a fais abandonner par une prise parfaitement bien exécutée pour être douloureuse à l’extrême, j’étais trop épuisée pour résister longtemps à la douleur, j’ai finis par abandonner...Et accepter plus ou moins bien mon châtiment, nue et fouettée devant les autres Skaldmeyjar.

Je me jurais qu’au prochain tournoi, je lui botterais le cul, mais je ne verrais jamais le prochain tournoi finalement car il y eu Pachad et quand les évènements arrivèrent, j’eus le sentiment que Sariel était de ceux tomber. C’était inexplicable et plus fort que moi, il devait y être, peut-être que l’appel du danger et la curiosité de l’inconnu m’appelait mais contrairement à beaucoup qui ne l’ont pas choisis, je sautais à pieds joints dans la fausse infernale. Si c’était à refaire, je sauterais à nouveau, mais je le ferais avec plus de réserves. Je voulais de l’aventure ? Je fus servie et en quantité, je ne m’attendais pas à ça, je ne sais pas d’ailleurs à quoi je pouvais m’attendre en sautant là-dedans. Rien n’était simple là-dessous, la cohabitation une nécessite absolue pour survivre, les humains étaient importants et primordiaux pour l’orgone qui nous permettraient de survivre, c’était une phase aussi curieuse qu’intéressante. Les nephilim restaient des maitres, mais traitaient les humains avec de plus en plus d’égards avec le temps qui passait, plus question de cogner et tuer des humains, l’orgone était un bien de première nécessité et malheureusement sans humains, nous n’aurions pas tenu. Je remerciais ma vengeance de m’avoir conduite à devenir une Skaldmeyjar, il y avait bien des utilisations d’orgone indispensables pour parvenir à passer outre cette aventure, mais de savoir gérer son orgone et vivre un maximum sans avaient ses bons côtés. J’ignorais que parmi ces humains que je tâchais de protéger comme faire se pouvaientse cachaient Sariel et ses Infiltrés. Je n’avais pas caché être une skaldmeyjar et quelques Lilim le savaient, aussi quand une attaque eut lieu, je pris les armes, enchainant de ma Voleuse la créature malheureusement au moment où j’allais la tuer, on me l’interdit, « ça en appèlerait d’autre »...Eibhlin me força à l’abandonner, je serais restée avec elle, avec ma Voleuse, mais je l’ai abandonnée, là en-bas, sciemment...

Pachad était un enfer, un combat de tous les instants, même Kyla et ses idées les plus tordues passaient pour des enfants de choeur, survivre était difficile, mais le plus douloureux fut la sortie de Pachad. Quitter un enfer, espérer retrouver son chez-soi paisible et tranquille, sa vie sur l’île et se retrouver dans un endroit mort et désert...il y avait de quoi désespérer. Quitter un enfer pour un autre, voilà ce que nous avions fais, je me souviens avoir sentis mes yeux s’arrondir, ma bouche s’ouvrir de surprise et des larmes poindre alors que ma seule destination était le lieu réservé aux Skaldmeyjar...Mêmes elles, elles n’avaient rien pu faire. les cadavres jonchaient encore le sol, les corps parfois meurtris indiquaient le sort qui avaient été réservés aux survivants une fois que les défenses de l’île étaient tombées et sans orgone, même la plus douée des amazones qui défendaient cet endroit n’avait pas dû tenir deux minutes face à la vague de tarés à plumes blanches qui avaient dû déferler. C’était le chaos, la mort et le désordre, l’île que j’avais mis tant de coeur à apprendre à défendre, réduite à plus rien sans que je n’ai jamais rien pu faire. Morte, effondrée à jamais, en cet instant, j’aurais vraiment apprécié une main sur mon épaule, celle d’un père par exemple, mais il n’y eut que celle d’un humain pour me dire que ça allait aller. Je reconnus l’humain, il avait été en Pachad, le repoussant, violemment, je l’attrapais d’une main pour le plaquer contre un mur qui tenait encore debout. Non ça n’allait pas aller, un jour normal je l’aurais tué pour ça, mais finalement je relâchais mon étreinte et le laissait tomber au sol, lui signalant sa chance avant de l’abandonner là et de disparaître, j’avais besoin de réfléchir...Seule.

Je m’éloignais un peu de mes comparses nephilim, choisissant pour ville Miami où je m’installais comme mannequin, notamment pour des magazines masculins. Je vivais d’orgone et d’excès, j’oubliais Gehinnom dans le sexe sans plaisir, je noyais Pachad dans l’alcool et la drogue et après plusieurs interminables semaines à ce rythme, je finis par m’avouer la vérité, Freyja était loin de mon par ma faute, je n’avais pas quitté Pachad entière, elle me manquait, avec le temps elle était devenue une moitié de moi-même et je m’en voulais de l’avoir abandonné, à un point horrible. Drogue et alcool augmentèrent de dose, assez pour tuer cent fois un humain, la réalité était distante, je m’effondrais toutes les nuits en larme, détruite et brisée par mon geste. Je me déteste pour cela et j’ai peur de retourner la chercher en Pachad, de l’entendre me reprocher mon geste. Je m’en veux horriblement, elle était devenue une moitié pour moi et je l’avais quitté comme on quitte une inconnue.

L’avis de Sariel :
"C'était une enfant perdue au début. Elle a trouvé un but dans sa vie et elle a su rebondir. Elle s'est ainsi forgée un corps et un mental. Et puis, ma fille est une skaldmey. C'est une guerrière, une combattante et une femme qui sait écouter les ordres. Elle serait une bonne recrue chez les infiltrés. C'est d'ailleurs pour cette raison que nous l'avons suivit toutes ses années. Cependant, depuis Pachad, j'ignore si elle est encore en vie ou non. J'ai eu de nombreux enfants, alors une de plus ou une de moins. Ainsi va la vie des Nephilim. Si nos destin se croise, je serrais ravi de la faire mienne."


Et puis un beau jour, une très belle humaine, somptueuse, des cheveux magnifiques, un visage d’ange, une jeune femme vraiment délicieuse vint toquer à ma porte, me donnant un bout de papier avec une adresse, elle le posa dans ma main et la ferma, rajoutant pour tout mot que c’était là que je trouverais ce que j’ai cherché. Me rendant devant cet endroit, j’appris que ça appartenait à un certains Trillian Hogwood, mais je savais qui était vraiment cet homme qui allait ouvrir. Je toque, j’attends, il ouvre, timidement je remonte mon regard dans le sien, impressionnée de le rencontrer pour la première. Je reste tétanisée, tant par la drogue qu’autre chose, je suis dans un état lamentable, défoncée jusqu’au plus profond de moi-même incapable de parler, je tremble doucement, j’explose de rire et entre deux rires, je parviens à dire :

- Salut Papa !


Pouvoirs innés de votre Lilim
Force, Rapidité, Endurance, Résistance aux éléments, Immortalité, Régénération, Forme véritable.

Pouvoirs personnels de votre Lilim

Eveil
Contrôle des Métaux : Déplacer des objets métalliques par la pensée, concasser le métal entre ses doigts comme si il s'agissait simplement de pâte à modeler, altérer l'état d'un métal pour le ramener à une première jeunesse ou le pourrir par l'injure du temps, le faire rouiller ou au contraire éclater de brillance. Ca ne fonctionne pas sur les Voleuses d'âmes, mais sur tous les autres métaux. Plus le métal est noble, plus il se plie à la volonté de l’utilisateur pour le déplacer et le manipuler mais plus il est noble et moins il est altérable.

Premier Pouvoir
Forme Animale (colibri + puma) : Les Lilim peuvent se transformer en animaux. Le nombre d'animaux en lequel pourra se transformer un Lilim est d'un animal par siècle. Les Lilim peuvent se transformer en une copie conforme de l'animal, ou en une version à l'échelle si l'animal est plus petit que le Lilim, en tout ou en partie (Il peut se transformer en poulpe complètement ou juste faire apparaitre ses bras). Sous forme animale, le Lilim est assujetti aux mêmes limitations d'environnement que la bête en question.

Second Pouvoir
Pénétration Imaginaire : La cible a la sensation d'être pénétrée par un membre invisible, par l'orifice au choix du lanceur du sort. Celui-ci défini le diamètre du membre fantôme à tout moment. Il peut ainsi provoquer le plaisir chez sa victime avec un membre d'une taille adéquate, ou la douleur la plus intense en choisissant un membre pouvant avoir l'épaisseur d'un pieu. Dans ce cas, la cible a l'impression d'être empalée, son orifice déchiré et ses organes écrasés. La pénétration étant purement imaginaire, la cible ne subit aucune séquelle physique, ni blessure.

Pouvoirs de clan de votre Lilim
Laisser vide pour le moment, vous n'avez pas de mentor au début du jeu.
Seirim :
Premier pouvoir :
Second pouvoir :

Voleuse d'âme
Image

Description : Freyja, une voleuse d'âme un peu inhabituelle qui prend la forme d'un bracelet s'enroulant autour de l'avant-bras ou d'une ceinture selon les occasions. Mais quand elle n'est pas objet esthétique, elle est une chaine dont la longueur peut sembler infinie. Une extrémité de cette chaine est un cercle tout particulièrement tranchant, ça serait le "commencement" de Freyja, l'autre extrémité est une pointe triangle, tranchante et pouvant aisément empaler, la longueur entre les deux est inconnue, même de Shahdee, pour cause elle semble pouvoir s'allonger à l'infini. Si Shahdee la maitrise parfaitement tant par les années d'entrainement que son pouvoir sur les métaux, elles n'en sont pas moins des amies mais pas les meilleurs amies du monde, pour cause Freyja n'a de cesse de répéter à Shahdee qu'elle est trop discrète et douce dans ses éliminations.
Toutefois, cette dernière a été abandonnée en Pachad.

Premier pouvoir
Néant
 
Second pouvoir
Néant
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Shahdee Farkas
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